
Collagène
Bienfaits et propriétés
Le collagène est une protéine clé du corps humain qui participe notamment à la structure de la peau et au confort de nos articulations. Ses nombreux bienfaits en font un ingrédient phare des cosmétiques et des compléments alimentaires.
Sommaire
- C’est quoi le collagène ?
- Collagène, type 1 ou 2 ?
- Le collagène et ses bienfaits
- Quels sont nos besoins en collagène ?
- Comment savoir si on manque de collagène ?
- Quel est l’aliment le plus riche en collagène ?
- Quel collagène choisir ?
- La cure de collagène
- Collagène marin, collagène bovin ou collagène végan ?
- Quels sont les risques en cas de surdosage ?
C’est quoi le collagène ?
Le collagène est la protéine la plus abondante du corps humain. Elle représente 30 à 35% de toutes les protéines qui composent notre corps.
Et comme toutes les protéines, le collagène est composé d’un assemblage d’acides aminés. Trois d’entre eux entrent plus préférentiellement dans sa structure : la Glycine, la Proline et l’Hydroxyproline. Dans le collagène, un acide aminé sur 3 est de la Glycine. Selon certaines études, la présence de Glycine, mais également de Proline, augmenterait significativement la synthèse de collagène (1). La synthèse d’une protéine correspond aux phénomènes biochimiques permettant à la protéine de se former.
L’ordre d’enchainement des acides aminés constitue ce qu’on appelle la structure primaire de la protéine. Il se forme ensuite des liaisons qui lui confèrent sa structure finale dans l’espace, en 3 dimensions. Concernant le collagène, cette structure prend l’aspect d’une triple hélice. Lorsque plusieurs triples hélices s’assemblent, elles forment une fibre de collagène, qui a la particularité d’être très solide. Grâce à cette architecture, un des bienfaits du collagène est de conférer aux tissus leur grande résistance : os, cartilages, peau, tendons, muscles…
Collagène, type 1 ou 2 ?
Le collagène n’est pas le même partout. Plus de 28 types de collagène différents auraient été recensés en fonction de leur structure. Mais on en distingue 3 principaux, dont l’importance et les bienfaits sont variables selon les tissus :
- Type I : ce type de collagène est de loin le plus fréquent, il se rencontre plus principalement dans la peau, les tendons et les os.
- Type II : il est surtout présent dans les cartilages.
- Type III : souvent associé à du collagène de type I, on le rencontre davantage dans les muscles et la paroi des vaisseaux sanguins.
À titre d’exemple, les collagènes de type I ont plutôt des propriétés de résistance, tandis que les collagènes de type III sont davantage élastiques. C’est donc leurs abondances relatives respectives qui déterminent les propriétés mécaniques d’un tissu donné.
Le collagène et ses bienfaits
Le collagène a de nombreux bienfaits : il assure la cohésion des cellules et donc le soutien des tissus. On le compare souvent au ciment de l’organisme, car il assure une fonction d’appui et de structure pour nos organes. C’est la raison pour laquelle il est aussi présent dans l’organisme. On le trouve partout : dans la peau, les ligaments, les tendons, la paroi des vaisseaux sanguins, des intestins, les os, les dents, les cartilages, les muscles, etc. Il fait partie de ce que l’on appelle les « tissus conjonctifs », qui confèrent à tous nos organes leur souplesse et leur résistance.
Collagène : bienfaits sur la peau
75% des protéines de notre peau sont du collagène. Au sein de la peau, cette protéine se situe au niveau du derme (la couche intermédiaire entre l’épiderme et l’hypoderme), précisément là où sont localisés les fibroblastes, les cellules cutanées spécialisées notamment dans la production du collagène.
Ce collagène entretient la fermeté et la souplesse de la peau. Avec l’âge, la production de collagène diminue et abouti à un affinement et relâchement de la peau (8).
Collagène : bienfaits sur les articulations
Au niveau des articulations, le cartilage joue un rôle protecteur et d’amortisseur. Il est composé à 60% de collagène. Cette protéine résistante et élastique, qui est capable de subir des déformations réversibles, joue un rôle structural et contribue aux propriétés mécaniques de l’articulation. Du collagène y est continuellement fabriqué par les chondrocytes, les cellules spécialisées les plus abondantes du cartilage (2), et dégradé par des enzymes, notamment des Matrix Métallo Protéinases (MMPs) (3), selon un équilibre qui devient progressivement négatif au fil du vieillissement. Ce phénomène contribue en partie à l’usure du cartilage et aux inconforts articulaires liés à l’âge.
Ceci dit, le sport intensif, les mouvements répétitifs ou inadaptés peuvent aussi contribuer à l’usure du cartilage. A noter que la nature de notre alimentation, en menant à une acidose métabolique (diminution du pH corporel), peut également contribuer à accélérer le vieillissement des articulations : déséquilibre entre aliments acidifiants (viandes rouges, produits laitiers, sucre raffiné…) et aliments alcalins (légumes verts à feuilles, fruits frais, bananes, graines et noix…).
Quels sont nos besoins en collagène ?
Nous avons besoin d’environ 5g de collagène par jour. L’alimentation moderne est assez pauvre en collagène, mais notre corps sait le fabriquer lui-même à partir d’acides aminés. Sauf que cette capacité diminue très tôt, ce qui amenuise rapidement nos réserves. Dès l’âge de 25 ans, notre production de collagène baisse de 1% par an. Autour de la ménopause, en raison de l’arrêt des hormones œstrogènes, la chute du collagène de type I et II s’accentue, ce qui contribue à expliquer en partie les premiers signes de vieillissement (4, 5). Et passée la soixantaine, on estime que notre capital collagène a été réduit de 60%.
Enfin, de nombreux facteurs peuvent accélérer notre perte en collagène : la pollution, le tabac, le stress, l’alimentation déséquilibrée, l’exposition aux UV, etc.
Comment savoir si on manque de collagène ?
Cette baisse naturelle de collagène peut entrainer un manque, visible sur la peau : elle s’affine, se relâche et se ride. C’est ainsi qu’un apport supplémentaire en collagène, via des cosmétiques et la micronutrition qui agissent en complémentarité, peut être conseillé pour soutenir la tonicité de la peau, son élasticité et atténuer le processus de vieillissement.
Moins visible, la déficience en collagène peut aussi avoir des répercussions à l’intérieur du corps, avec une baisse d’élasticité des vaisseaux sanguins par exemple, ou une fragilité des articulations entrainant des raideurs et inconforts articulaires.
Quel est l’aliment le plus riche en collagène ?
Notre alimentation est assez pauvre en collagène. Par ailleurs, les aliments qui en apportent le plus sont rarement consommés : os à moelle, bouillons d’os, gélatine, peau de poisson.
Quel collagène choisir ?
Le collagène est une très grosse protéine. De ce fait, il est difficilement assimilé lors de la digestion. D’où l’intérêt de recourir lors de la formulation des compléments alimentaires à des peptides de collagène, qui sont de petits fragments de la molécule (également appelés du collagène hydrolysé ou des hydrolysats de collagène). Une fois absorbés, ces peptides peuvent être utilisés par l’organisme pour fabriquer son propre collagène. L’organisme peut aussi produire du collagène à partir des acides aminés précurseurs, qui eux aussi peuvent être fournis par des compléments alimentaires.
Chez NHCO Nutrition, nous avons choisi d’utiliser ces deux stratégies en formulant des compléments alimentaires intégrant à la fois des peptides de collagène et les principaux acides aminés constitutifs du collagène.
Concernant le choix de nos peptides, nous nous imposons deux grandes règles :
- Sélectionner une petite taille de peptides de collagène, donc plus facilement absorbés afin d’en garantir l’efficacité (la taille s’exprime en kilo Dalton, kD).
- Privilégier les peptides de collagène ayant fait l’objet de tests scientifiques et cliniques.
Comment agissent les peptides de collagène ?
Pour l’instant nous n’en sommes qu’au stade des suppositions : les peptides de collagène entreraient en contact avec les fibroblastes (cellules du derme spécialisées dans la production du collagène). Ces derniers percevraient les hydrolysats de collagène comme un signal de collagène dégradé. En réponse à cette dégradation, les fibroblastes fabriquent du nouveau collagène.
En effet, notre corps tend à se maintenir en équilibre (homéostasie), c’est pourquoi lorsqu’il identifie du collagène dégradé, il se met à en produire.
La cure de collagène
En cosmétique et en micronutrition, l’offre est très large.
- Les cosmétiques ont l’avantage d’apporter du collagène directement au niveau de la peau pour stimuler la production locale de collagène.
- Pour une action synergique et dans le temps, la micronutrition est très intéressante. Elle permet lors d’une cure de plusieurs semaines à plusieurs mois d’apporter depuis l’intérieur des peptides de collagène et leurs acides aminés constitutifs pour relancer notre propre fabrication de collagène dans tout le corps.
Autrement dit, la micronutrition complète la routine cosmétique pour une action plus globale et sur le long terme. En agissant depuis l’intérieur, la micronutrition a également l’avantage d’agir sur tous les organes, pas seulement sur la peau. En effet, l’apport en peptides et en acides aminés peut profiter à tous les tissus pour renforcer et améliorer leur souplesse et élasticité : cartilage des articulations, tendons, ligaments, parois des vaisseaux sanguins…
Collagène ou acide hyaluronique ?
Grâce au collagène, le derme est un tissu résistant et élastique, mais c’est aussi un tissu très riche en eau, lui conférant son aspect rebondi et repulpé. Cette hydratation cutanée est assurée en partie par l’acide hyaluronique, qui s’imbrique dans le réseau de fibres de collagène afin de gorger la peau d’eau. Il est produit à partir d’un précurseur appelé N-Acetyl-D-glucosamine, par les fibroblastes présents dans le derme. Mais comme pour le collagène, cette capacité diminue avec l’âge, ce qui induit la déshydratation de la peau et l’apparition de rides et ridules. Là encore comme pour le collagène, l’acide hyaluronique est une trop grosse molécule pour être bien assimilée, d’où l’intérêt de recourir en supplémentation à son précurseur le N-Acetyl-D-glucosamine, pour favoriser sa fabrication endogène.
Collagène et vitamine C
La vitamine C est essentielle à la synthèse de collagène. Elle contribue à sa production et intervient dans la stabilité des fibres de collagène. Certaines études chez l’Homme indiquent qu’une supplémentation en vitamine C s’accompagnerait d’une meilleure apparence de la peau.
Pour toutes ces raisons, vous retrouverez des peptides de collagène de petite taille (2kD), du N-Acétyl-D-Glucosamine et de la vitamine C dans Aquaderm.
Autre exemple avec notre produit L-AminoSkin, qui apporte en plus des acides aminés Glycine et Proline.
Collagène marin, collagène bovin ou collagène végan ?
Collagène bovin ou marin ?
Les collagènes bovin et porcin peuvent tous deux être de bonne qualité. Cependant, l’absorption du collagène marin est 1,7 fois supérieure à celle du collagène bovin ou porcin (6).
Ceci dit, la qualité et le taux d’absorption ne sont pas les seuls critères que nous respectons chez NHCO Nutrition. Nous accordons également une grande importance aux études cliniques qui prouvent de façon fiable l’action de nos ingrédients et les bienfaits du collagène. C’est ainsi que nous pouvons sélectionner autant que possible des peptides de collagène marin ou des peptides de collagène bovin ayant fait l’objet de tests scientifiques avec résultats d’efficacité à l’appui.
Collagène végan
Le collagène végan n’existe pas pour la simple raison que le collagène n’existe pas dans le monde végétal. C’est une protéine purement animale. Alors que signifie l’appellation « collagène végan » ? Il s’agit de formulations à base de protéines végétales (type pois) intégrant des « boosters » de collagène. Ce sont des molécules capables d’aider la synthèse de collagène à partir des acides aminés, comme la vitamine C ou le silicium organique issu de la prêle, d’ortie, de bambou (7).
Quels sont les risques en cas de surdosage ?
Il existe peu de preuves ou d’études cliniques sur les effets indésirables d’un surdosage de collagène provenant de sources naturelles ou de suppléments. Il est cependant toujours nécessaire pour un usage raisonné des compléments alimentaires de bien respecter les posologies recommandées.
Nos produits intègrent des ingrédients de qualité assurant leur sécurité. Ils sont justement dosés pour un effet optimal et sûr dans les conditions prévues d’utilisation.
Nos pharmaciens partenaires peuvent vous renseigner sur le collagène, ses bienfaits et celui qui vous correspond le mieux.
Notre service clients est également disponible pour répondre à toutes vos questions ou vous conseiller un programme personnalisé.
Nos compléments alimentaires contenant cet actif : collagène
Bibliographie
(1) de Paz-Lugo P et al., High glycine concentration increases collagen synthesis by articular chondrocytes in vitro: acute glycine deficiency could be an important cause of osteoarthritis, Amino acids, 2018, 50(10):1357–65.
(2) Bello AE et al., Collagen hydrolysate for the treatment of osteoarthritis and other joint disorders: a review of the literature, Current medical research and opinion, 2006, 22(11):2221–32.
(3) Ricard-Blum S, The collagen family, Cold Spring Harbor perspectives in biology, 2011, 3(1):a004978.
(4) Thornton MJ, Les œstrogènes et le vieillissement de la peau, Dermatoendocrinol, 2013, 5(2):264–70.
(5) Affinito P et al., Effects of postmenopausal hypoestrogenism on skin collagen, Maturitas, 1999, 33(3):239-47.
(6) Davison-Kotler E et al., Sources of Collagen for Biomaterials in Skin Wound Healing, Bioengineering (Basel), 2019, 6(3):56.
(7)Meléndez-Hevia E et al., A weak link in metabolism: the metabolic capacity for glycine biosynthesis does not satisfy the need for collagen synthesis, J Biosci, 2009, 34(6):853-72.
(8) Varani J et al., Decreased collagen production in chronologically aged skin: roles of age-dependent alteration in fibroblast function and defective mechanical stimulation, Am J Pathol, 2006, 168(6):1861-8.