Les inconforts urinaires peuvent se manifester par une sensation de gêne dans le bas ventre, une certaine impatience urinaire ou au contraire des difficultés à uriner.

Les femmes sont plus à risque que les hommes pour des raisons anatomiques. En effet, l’appareil urinaire des femmes diffère du système urinaire masculin : l’urètre, petit canal qui véhicule l’urine de la vessie vers l’extérieur, est plus court chez la femme, ce qui peut faciliter la pénétration des bactéries.

Ceci dit, passé un certain âge, les hommes sont de moins en moins épargnés, en raison de leur prostate, qui en grossissant naturellement avec le vieillissement a tendance à entraver l’évacuation de l’urine. Or cette rétention de l’urine est un des facteurs de risque d’inconforts urinaires.

Chez les femmes, trois périodes sont plus particulièrement à risque : au début de l’activité sexuelle (les rapports sexuels favorisant l’entrée des bactéries), pendant la grossesse et au moment de la ménopause, pour des raisons hormonales essentiellement.

Il est essentiel de limiter les risques en adaptant son hygiène de vie :
• Boire beaucoup d’eau en répartissant les apports très régulièrement tout au long de la journée.
• S’essuyer de l’avant vers l’arrière, pour ne pas faciliter la pénétration des bactéries fécales.
• Vider régulièrement sa vessie, sans se retenir et en veillant à bien la vider à chaque passage aux toilettes (pour éviter la rétention d’urine favorable au développement bactérien).
• Uriner systématiquement après chaque rapport sexuel.
• Éviter l’usage de spermicides.
• Éviter les pantalons serrés et les sous-vêtements synthétiques.
• Limiter la toilette intime poussée pour ne pas agresser les muqueuses et diminuer les défenses immunitaires, et utiliser un produit d’hygiène intime ayant un pH adapté.