SPM : les symptômes
Le syndrome prémenstruel ou SPM désigne un ensemble de symptômes physiques et psychiques qui se manifeste quelques jours avant les règles et disparait avec l’arrivée du saignement menstruel. Lorsque les troubles du syndrome prémenstruel sont sévères, ils peuvent entraver les activités quotidiennes et altérer la qualité de vie. 3 femmes sur 10 sont affectées par le SPM. Il est important de reconnaitre les signes du SPM pour savoir que faire et le cas échéant mettre en place un traitement nutritionnel ou hormonal afin de rééquilibrer les œstrogènes et la progestérone et ainsi soulager le SPM.
Qu’est-ce que le SPM ?
« J’ai beau le redouter, invoquer les dieux ou tenter de l’ignorer, tous les mois, il revient. Il se dissémine à l’intérieur de mon corps, depuis mon ventre jusque dans ma tête. Parfois sournois, parfois violent, il m’empêche de vivre pleinement. » Il se nomme le SPM ou syndrome prémenstruel.
Il altère la qualité de vie pour 30% des femmes (1) en provoquant des troubles physiques et psychiques d’intensité variable durant les derniers jours de leur cycle menstruel, c’est-à-dire quelques jours avant les règles appelées menstruations. Ils disparaissent ensuite plus ou moins rapidement après l’arrivée de celles-ci.
Il s’agit de la gêne fonctionnelle la plus fréquemment signalée par les femmes, car elle peut perturber la vie sociale, professionnelle et amoureuse pour un tiers d’entre elles, voire constituer un réel handicap pour d’autres. Le caractère cyclique (survenue chaque mois) et l’existence d’une période sans aucun symptôme, d’une durée minimum d’une semaine après les règles (période de répit), caractérisent le syndrome prémenstruel.
Le SPM dure généralement entre 7 et 10 jours, parfois seulement 5 jours, parfois plus de 12 jours. Il se termine avec l’arrivée des règles ou peu après celles-ci.
Les symptômes du SPM : plus de 150 signes physiques et psychiques ont été répertoriés
Schématiquement, il est possible de diviser ces symptômes en deux grandes familles : les signes physiques et les signes psychiques.
Les symptômes physiques
• Les signes physiques les plus fréquents sont des douleurs et crampes abdominales dues à la contraction de l’utérus.
• La fatigue prédomine souvent avec une sensation d’épuisement.
• Au niveau de la poitrine, les seins sont très sensibles, ils peuvent être douloureux et tendus. On utilise le terme médical de mastodynie.
• Des engorgements et des gonflements des tissus liés à une rétention d’eau peuvent toucher tous les tissus. Au niveau du ventre, le gonflement peut être associé à des douleurs pelviennes et/ou abdominales.
• Des ballonnements plus ou moins prononcés sont souvent associés à un trouble du transit (constipation ou diarrhée), avec parfois une prise de poids ponctuelle.
Voir notre article > Diarrhées, ballonnements, constipation pendant les règles : que faire ?
• Certaines femmes peuvent également souffrir de vertiges et de migraines prémenstruelles.
• D’autres signes tels que des crampes, des courbatures et/ou des douleurs lombaires sont souvent rapportés.
• Le SPM s’affiche aussi avec de l’acné pour certaines.
• Des troubles du sommeil et des nausées…
Heureusement, toutes les femmes ne sont pas confrontées à la totalité de ces symptômes et leur intensité peut aussi varier d’un cycle à l’autre.
Les symptômes psychiques
Ils sont très variables, allant de simples changements d’humeur à des troubles psycho-comportementaux plus importants. Il s’agit la plupart du temps d’irritabilité, de colère, d’anxiété ou d’un état dépressif (pessimisme, tristesse, crises de larmes, idées noires), tout comme la labilité émotionnelle, un terme pour désigner une émotivité exacerbée, des sautes d’humeur, des difficultés de concentration, des troubles de la pensée, une mémoire qui joue des tours, etc.
Comme si cela ne suffisait pas, des pulsions alimentaires, comme des envies sucrées, et une baisse de libido font souvent partie du SPM.
En bref, une majorité de femmes sont à fleur de peau à l’approche de leurs règles…
Le SPM n’est pas dangereux, il ne met pas la vie des femmes en danger. Il peut cependant être sévère, on l’appelle alors « trouble dysphorique prémenstruel », et empêcher 30% des femmes de travailler plusieurs jours par mois, de profiter chaque jour de leur vie de famille, d’apprécier les temps de détente ou d’avoir une vie sociale régulière.
Quelles sont les causes du SPM ?
Aussi étonnant que cela puisse paraître, les causes du SPM demeurent floues, ce qui explique l’absence de traitement spécifique. De toute évidence en lien avec le cycle menstruel, la fluctuation des hormones sexuelles est en cause. Mais de nombreux autres facteurs sont soupçonnés, comme une prédisposition génétique, des variations du taux de neurotransmetteurs comme une baisse en sérotonine (également appelé hormone du bonheur, qui dans le cerceau dicte notre bien-être et notre « bonne » humeur) ou en dopamine (messager impliqué dans la sensation de plaisir), un excès d’hormone aldostérone (impliquée notamment dans la rétention d’eau), l’alimentation, une carence en magnésium, le niveau d’activité physique ou encore le stress qui sont bien connus pour influencer les troubles cycliques.
(1) Institut Européen de la Diététique et Micronutrition, Besoins nutritionnels et troubles spécifiques de la femme à tous les âges, 2017.
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