Quand changement de saison rime
avec perte de cheveux chez la femme
La croissance des cheveux est sous l’influence de l’âge et de notre assiette, mais également de nos hormones et particulièrement de la testostérone, à prédominance masculine mais qui est également présente chez les femmes. Or les changements de saisons peuvent entrainer une variation de nombreux facteurs, y compris hormonaux, pouvant expliquer une perte de cheveux saisonnière.
Croissance et chute du cheveu selon un cycle en 3 phases
Notre chevelure se renouvelle en permanence selon un cycle en 3 phases : une phase de croissance appelée « anagène », une phase de destruction ou « catagène » et une phase dite « télogène » pendant laquelle le cheveu est poussé jusqu’à sa chute par un nouveau cheveu qui se forme à partir du même follicule pileux (1).
Toutes les 3 ont une durée très différente :
• La phase anagène, durant laquelle pousse le cheveu, est très longue, d’environ 3 à 4 ans.
• La phase catagène, pendant laquelle le cheveu est au repos, s’étale sur 3 à 4 semaines.
• La phase télogène dure 2 à 3 mois, ce qui signifie que le cheveu ne tombe que 2-3 mois après sa mort, un délai qui peut être raccourci par des facteurs mécaniques comme les tractions sur le cheveu au cours du brossage et du coiffage, ou les frictions lors des shampooings.
C’est ainsi que nous perdons normalement en moyenne entre 50 et 100 cheveux chaque jour.
Croissance et chute du cheveu selon un cycle en 3 phases
Ce cycle capillaire se répète environ 20 à 25 fois au cours d’une vie. Bien entendu, tous les cheveux ne sont pas au même stade au même moment, d’autant plus que la durée réelle de chaque phase évolue au cours de la vie. Par exemple, 90 à 100% des cheveux sont en phase anagène chez le nourrisson, une proportion qui diminue nettement chez l’adulte. Enfin, la durée totale du cycle capillaire raccourcit au fil du vieillissement. C’est ainsi que les cheveux peuvent devenir progressivement moins nombreux, moins longs, moins denses et donc plus fins.
La testostérone : responsable de la perte de cheveux ?
Le cycle capillaire varie donc en fonction de l’âge, mais il est également sous l’influence d’une hormone : la testostérone.
Chez l’homme, la sensibilité naturelle à cette hormone explique la classique chute de cheveux aux alentours de 40-50 ans (alopécie), et chez la femme à partir de la ménopause. Mais en fonction du terrain génétique de chacun (en témoignent les antécédents familiaux), ce même phénomène peut aussi se rencontrer chez des sujets plus jeunes.
Testostérone ou dihydrotestostérone (DHT) ?
Pour être plus précis, la testostérone est convertie, grâce à l’action d’une enzyme la 5α-réductase, en dihydrotestostérone DHT. C’est ce dérivé de la testostérone qui freine la croissance du cheveu. Autrement dit, il suffit d’inhiber l’enzyme 5α-réductase pour contrer l’effet de la DHT sur la chute de cheveux, ou d’avoir une faible sensibilité à la DHT (sous contrôle génétique).
Parallèlement, il faut savoir que la DHT stimule le développement de la glande sébacée, laquelle produit davantage de sébum. Or un excès de sébum peut étouffer le cheveu menant à sa chute.
Le saviez-vous ?
Le Zinc est un oligoélément naturellement présent dans notre corps, qui participe à la fonction normale du cheveu. D’où l’intérêt de veiller à ne pas manquer de Zinc, lequel est apporté par de nombreux aliments, dont les plus riches sont les fruits de mer, avec notamment les huitres, mais que l’on consomme assez rarement et en faible quantité, viennent ensuite les viandes maigres, les abats, les poissons, le fromage, les œufs… Les végétaux contribuent eux aussi à nos apports en zinc : graines de sésame, noix de cajou, germes de blé, cacao, légumineuse…
Selon certaines études, de faibles concentrations en Zinc ont été associées à la chute de cheveux (2).
L’effluvium télogène : une chute de cheveux abondante et diffuse
Cette forme de chute de cheveux, qui se rencontre davantage chez les femmes, est liée à un passage rapide en phase télogène d’un grand nombre de cheveux. Parmi les facteurs possibles : un manque en fer, des perturbations des règles, un accouchement, l’allaitement, certains médicaments, une intervention chirurgicale… Elle est généralement passagère.
Le stress ou un choc psychologique comme un deuil ou un divorce pourrait également perturber le cycle de croissance du cheveu et provoquer une perte de cheveux chez la femme.
Quels sont les facteurs saisonniers qui influencent la chute de cheveux ?
À l’automne ou au printemps, les variations climatiques, en termes d’ensoleillement, de température ou d’humidité, influent sur la chevelure, via des modifications hormonales pouvant accélérer la vitesse du renouvellement des cellules capillaires, et donc la chute de cheveux.
La baisse de l’exposition au soleil en automne peut aussi provoquer des variations du taux de vitamine D impliquée dans la division des cellules.
Enfin, les changements de saison peuvent constituer une source de stress.
Ils s’accompagnent aussi souvent d’une modification des habitudes alimentaires. Or une alimentation déséquilibrée qui n’apporte plus les micronutriments essentiels à la croissance des cheveux peut s’accompagner d’une perte de cheveux.
Quels sont les micronutriments les plus impactants sur la croissance et la vitalité des cheveux ?
• Le Zinc, qui participe à la fonction normale du cheveu.
• Les vitamines du groupe B.
• Le Fer, qui contribue au transport normal de l’oxygène dans l’organisme.
Enfin, les acides aminés constitutifs de la kératine qui est la principale protéine qui compose le cheveu : Méthionine et Cystéine.
On retiendra que de nombreux micronutriments apportés par une alimentation saine et variée contribuent à la santé des cheveux.
En conclusion, les changements de saison sont des périodes sensibles pour nos cheveux, justifiant des soins adaptés afin de limiter la perte de cheveux.
Notre complément alimentaire Effluvium a été conçu dans cet objectif : nourrir le cheveu de l’intérieur pour une santé capillaire optimale. Il peut s’utiliser en complément d’une routine cosmétique.
En cas de chute de cheveux anormale, il est conseillé de consulter son médecin.
(1) https://www.vidal.fr/maladies/peau-cheveux-ongles/chute-cheveux-alopecie.html.
(2) Kil MS et al., Analysis of serum zinc and copper concentrations in hair loss, Annals of dermatology, 2013, 25(4):405-9, https://doi.org/10.5021/ad.2013.25.4.405.