Quel est le meilleur collagène pour vous ?
Le collagène fascine, le collagène intrigue. Focus sur cette protéine (formée à partir d’acides aminés, comme toutes les autres protéines du corps humain) qui représente un ingrédient phare des compléments alimentaires beauté et articulations.
Notre équipe scientifique répond à 4 des questions les plus fréquemment posées à notre service conseil client : collagène marin ou bovin, végan, liquide ou en poudre…
Et pour conclure, les 3 points clés à respecter pour bien choisir son collagène.
Quel est le meilleur collagène, bovin ou marin ?
Le meilleur collagène est celui pour lequel nous disposons d’études prouvant son efficacité, c’est-à-dire un collagène ayant fait l’objet de tests scientifiques avec résultats à l’appui.
Si de telles données ne sont pas disponibles, nous nous tournons vers un collagène d’origine marine, car l’absorption du collagène marin est 1,7 fois plus importante que celle d’un collagène bovin ou porcin (1). Ceci dit, un collagène bovin ou porcin peut aussi être de bonne qualité.
Cette capacité d’absorption est notamment liée à la taille des particules de collagène. Comme toutes les protéines, le collagène est constitué d’un assemblage d’acides aminés . Selon leur nombre, on parle de peptides, de polypeptides et enfin de protéines. Si vous apportez une molécule de collagène entière ou des hydrolysats de taille élevée, le corps ne saura pas les utiliser, car ils sont beaucoup trop gros pour être assimilés. Cette taille s’exprime en kilo Dalton, qui est l’unité de poids des molécules, l’équivalent des kilos pour notre corps. C’est pourquoi le collagène naturel introduit dans nos produits est hydrolysé, c’est-à-dire fragmenté en petits peptides, seule forme de collagène que l’organisme est capable d’absorber.
Ce qu’il faut retenir sur le collagène marin ou bovin
1/ En priorité celui sur lequel des études scientifiques d’efficacité avec des résultats cliniques sont disponibles.
2/ À défaut, un collagène marin, car il sera mieux assimilable.
Le saviez-vous ?
Le collagène est une protéine fibreuse naturellement présente dans la peau, les articulations, les tendons, les ligaments et la paroi des vaisseaux sanguins, des tissus à la fois solides et élastiques.
Les produits NHCO
Aquaderm
Anti-rides, repulpeur
1 boîte : 20 jours.
Collax-Sil
Tendons, ligaments, articulations
1 bouteille : 18 à 25 jours.
Qu’est-ce que le collagène végan ?
Il n’existe pas de collagène végan. Le collagène est une protéine animale non présente dans le monde végétal. Dans les formules affichant « végan », vous retrouverez mélangés à d’autres protéines (type protéine de pois source d’acides aminés), des « boosters » de collagène comme la vitamine C et/ou le silicium organique issu de prêle, d’ortie ou de bambou. Ces boosters sont des molécules capables de stimuler notre propre synthèse de collagène à partir d’acides aminés, le plus souvent la Glycine (2).
Autrement dit, l’appellation « végan » signifie que l’on apporte des boosters et l’ensemble des acides aminés nécessaires à la formation de collagène (majoritairement de la Glycine, mais aussi Proline, Hydroxyproline et Lysine).
Le saviez-vous ?
La Glycine est un acide aminé qui entre dans la composition du collagène.
Cet acide aminé représente jusqu’à 1/3 du collagène.
À retenir
1/ Le collagène végan n’existe pas.
2/ Cette appellation désigne un apport en boosters et en ses acides aminés constitutifs destinés à la fabrication endogène de collagène.
3/ Chez NHCO Nutrition, nous sommes à l’affut des nouveaux ingrédients et dès qu’une nouveauté nous apparait comme particulièrement efficace, avec des études scientifiques et cliniques à l’appui, nous nous y intéressons.
Quel est le meilleur ? Collagène en poudre ou collagène liquide ?
Cette question revient à s’interroger sur le rôle de la forme de collagène utilisée. Autrement dit, la présentation en gélules ou capsules a-t-elle un impact sur la qualité du collagène, son efficacité et ses bienfaits par exemple ?
Très souvent, le collagène sous forme liquide (qui se présentera donc au final en bouteille ou sous forme de capsules) est obtenu à partir d’une poudre de collagène qui a été dissoute.
Donc finalement, la forme de base est la même.
Ensuite, du point de vue de la biodisponibilité, les études actuellement disponibles ne montrent pas de différence entre un collagène en poudre ou liquide, donc en bouteilles, gélules ou capsules.
La vraie différence est liée à la taille des hydrolysats, ou peptides de collagène, car c’est elle qui va définir l’absorption d’un collagène. Plus les peptides sont petits et mieux ils seront absorbés. C’est là le facteur essentiel qui va conditionner l’efficacité d’un collagène.
Plus que la forme, c’est la taille des hydrolysats de collagène qui va déterminer l’efficacité d’un collagène.
Comment bien choisir son collagène ?
Les 3 conseils NHCO Nutrition
1/ Vérifier qu’il s’agit bien d’un collagène avec des études associées. Elles sont généralement communiquées avec des résultats d’efficacité et font l’objet de publications scientifiques qui sont mises en avant, car garantes de résultats fiables.
2/ Un autre critère important est la taille des peptides de collagène, qui sont généralement communiqués. Par exemple, notre produit Aquaderm apporte 2 600 mg par jour de peptides hydrolysés ayant une petite taille de 2kD (2 kilos Daltons).
Ces hydrolysats apportent les acides aminés constitutifs du collagène : de la Glycine (dans le collagène 1 acide aminé sur 3 est de la Glycine), de la Proline et Hydroxyproline (1 acide aminé sur 6) et de la Lysine.
3/ Privilégier un complément alimentaire apportant des acides aminés Glycine, Proline, Hydroxyproline et Lysine.
Ces 4 acides aminés étant très importants pour la formation du collagène, ils sont systématiquement intégrés au sein de nos formules, en renfort des peptides ou hydrolysats.
(1) Davison-Kotler E et al., Sources of Collagen for Biomaterials in Skin Wound Healing, Bioengineering (Basel), 2019, 6(3):56, doi: 10.3390/bioengineering6030056.
(2) Meléndez-Hevia E et al., A weak link in metabolism: the metabolic capacity for glycine biosynthesis does not satisfy the need for collagen synthesis, J Biosci, 2009, 34(6):853-72, DOI: 10.1007/s12038-009-0100-9.
