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Existe-t-il un lien entre la pleine lune et le sommeil ?

Nous sommes nombreux à mal dormir les nuits de pleine lune. Qu’en est-il exactement ? La lune a-t-elle réellement un impact sur la qualité de nos nuits et de nos rêves ? Que dit la science ? Petit tour d’horizon de la littérature existante sur ce fascinant sujet.

Résumé

• Certaines études suggèrent un impact de la pleine lune sur le sommeil, avec un allongement du temps d’endormissement, une réduction de sa durée et de sa qualité.

• D’autres recherches remettent en question cette relation, ne trouvant pas de preuves significatives d’un effet de la pleine lune sur le sommeil.

• Les mécanismes potentiels restent mal compris, avec des hypothèses non confirmées sur le rôle de la luminosité lunaire ou des marées.

• La perception humaine et notre tendance à chercher des confirmations de nos croyances pourraient expliquer en partie les effets ressentis.

• Les résultats contradictoires des études soulignent la nécessité de poursuivre les recherches pour clarifier les liens éventuels entre cycle lunaire et sommeil.

Les répercussions de la pleine lune sur la physiologie humaine : toujours à l’étude

De tout temps, le cycle lunaire a fasciné et alimenté les croyances quant à ses effets sur la physiologie et la santé humaine. La plupart des travaux ayant étudié l’influence de la lune sur le comportement humain se concentrent principalement sur la pleine lune.

Plusieurs rapports suggèrent une association entre le cycle lunaire et le cycle menstruel des femmes, la fertilité et les naissances (hausse du nombre des accouchements les jours de pleine lune) (1).

La fréquence des admissions à l’hôpital pour diverses maladies a également été associée au cycle lunaire (2). Mais l’étude de l’influence de la pleine lune s’étend à bien d’autres domaines encore : accidents de la route, suicides, criminalité et autres voies de faits graves.

À savoir

La partie illuminée de la lune vue depuis la Terre constitue la phase lunaire. L’intervalle entre deux phases lunaires est le mois synodique, qui est en moyenne de 29,53 jours.

Qu’en est-il de l’influence de la pleine lune sur le sommeil ?

Des recherches abordent plus spécifiquement les effets lunaires sur le sommeil.

Certaines études sont en faveur d’une relation entre pleine lune et sommeil

Des travaux montrent l’existence d’une influence de la lune sur le sommeil, en termes de qualité et de durée.

C’est le cas de cette étude hongroise publiée en 2014, ayant examiné les paramètres du sommeil de 319 personnes (enregistrement polysomnographique d’ondes cérébrales durant le sommeil) en association avec le cycle lunaire. Selon les résultats, plusieurs aspects du sommeil (quantité de sommeil, temps de sommeil profond, durée des éveils nocturnes) sont altérés pendant la pleine lune, et en particulier chez les femmes (3).

Cette étude plus ancienne de 2009 indique également une relation entre les différentes phases de la lune, la durée de sommeil et la fatigue matinale (4).
Plus détaillés, les travaux de l’équipe du Dr Cajochen suggéraient en 2013 que durant les quelques jours autour de la pleine lune, la quantité de sommeil paradoxal (période des rêves) diminue de 30%, le délai d’endormissement augmente de 5 minutes et la durée totale du sommeil est réduite de 20 minutes. Ces changements ont été associés à une baisse de la qualité du sommeil (sommeil réparateur) et des niveaux de mélatonine endogène (l’hormone du sommeil) (5).

Mais attention à l’interprétation de certains résultats. En effet, un an plus tard, une réanalyse des données de cette même étude n’a pas permis de retrouver une quelconque preuve d’une influence de la lune sur les paramètres du sommeil (6). Autrement dit, les résultats de cette étude n’ont jamais pu être reproduits, alimentant les travaux contradictoires.

D’autres études remettent en cause l’existence d’une telle relation

Citons par exemple cette analyse réalisée auprès de 2.125 personnes, qui conclut à l’absence totale de preuve suggérant un impact significatif de la pleine lune sur le sommeil et le risque d’insomnie. Les chercheurs constatent par ailleurs l’absence de variation notable des niveaux de cortisol (hormone qui agit en opposition avec la mélatonine) en fonction des différentes phases de la lune (7).
Cet autre rapport publié en 2017 décrit une analyse de la littérature portant sur l’effet de la pleine lune sur la santé. Mais l’examen des 33 essais retenus pour leur fiabilité n’a pas permis de statuer sur un effet significatif du cycle lunaire, y compris sur le sommeil (2).

Rapportons également cette étude sur 5.800 enfants de 9 à 11 ans dans 12 pays différents, montrant une réduction du temps de sommeil les nuits de pleine lune, mais seulement de 5 minutes environ (soit -1% de la durée de sommeil). Cette diminution est probablement trop faible pour avoir des répercussions sur l’état de santé (8). À noter que l’activité des enfants a également été mesurée au cours de cette étude, sans différence significative selon le cycle lunaire. Les enfants n’étaient donc pas plus actifs en période de pleine lune.

En conclusion : A ce jour, les études restent contradictoires suggérant que les liens possibles sont fragiles. On peut s’attendre à ce que de nouveaux travaux soient régulièrement publiés, et à ce que les résultats en faveur d’une influence de la lune sur notre sommeil aient le plus de répercussions, à la fois dans la communauté scientifique, médiatique et dans la population, tellement le sujet fascine.

La science peine à comprendre les mécanismes

La difficulté à appréhender les mécanismes par lesquels le cycle lunaire pourrait agir sur notre sommeil contribue à alimenter le mythe.

La luminosité lunaire

La forte luminosité émise par la pleine lune pourrait être une cause de perturbations du sommeil. Mais l’omniprésence de la lumière artificielle qui nous entoure ne semble pas attester cette théorie.

Et si les populations, autrefois isolées de la pollution lumineuse, avaient profité de la lumière émise par la pleine lune pour prolonger leurs activités, réduisant ainsi leur durée de sommeil durant cette période (9) ?

Un tel comportement, reproduit de génération en génération, aurait pu s’inscrire dans nos gènes…

Mais les recherches n’ont pas non plus réussi à étayer cette supposition.

L’influence des marées

Le phénomène des marées se reproduit-il dans notre corps ?

Les marées sont liées à l’effet gravitationnel de la lune sur la terre. Certes, 75% du corps humain est composé d’eau, mais l’ampleur du phénomène n’est absolument pas comparable (même les lacs sont peu affectés) et de plus il devrait se produire 2 fois par jour comme les marées.

Une perception exacerbée

La pleine lune se remarque : par ciel dégagé, on la voit grossir pendant quelques jours jusqu’à ce qu’elle atteigne sa rondeur parfaite, invitant à l’admiration et aux rêveries mythiques. Ainsi, lorsque des choses étranges ou inhabituelles se produisent, on note plus facilement la coïncidence avec la pleine lune.
Inversement, la pleine lune peut inconsciemment influencer nos perceptions.
Enfin, nous avons aussi cette tendance humaine à constamment rechercher des preuves qui confirment nos croyances.

Que la lune conserve ses mystères, chaque pleine lune n’en reste pas moins spectaculaire et fascinante.

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** Etude de dissolution réalisée par un laboratoire indépendant, 2024.
(1) : étude réalisée par un institut de recherche indépendant sur 100 personnes souffrant de troubles du sommeil. Voir l’étude de satisfaction L-Noxéam Immédiat.

Sources 
(1) Gokhale MV et al., Moon and Health: Myth or Reality? Cureus, 2023, 15(11):e48491.
(2) Roy A et al., A Structured Review of Relation between Full Moon and Different Aspects of Human Health, SM J Biometrics Biostat, 2017, 2(1): 1007.
(3) Turányi CZ et al., Association between lunar phase and sleep characteristics, Sleep Med, 2014, 15(11):1411-6.
(4) Röösli M et al., Sleepless night, the moon is bright: longitudinal study of lunar phase and sleep, J Sleep Res, 2006, 15(2):149-53.
(5) Cajochen C et al., Evidence that the lunar cycle influences human sleep, Curr Biol, 2013, 23(15):1485-8.
(6) Cordi M et al., Lunar cycle effects on sleep and the file drawer problem, Current Biology, 24(12):R549-50.
(7) Haba-Rubio J et al., Bad sleep? Don’t blame the moon! A population-based study, Sleep Med, 2015, 16(11):1321-6.
(8) Chaput JP et al., Are Children Like Werewolves? Full Moon and Its Association with Sleep and Activity Behaviors in an International Sample of Children, Front Pediatr, 2016, 4:24.
(9) Casiraghi L et al., Moonstruck sleep: Synchronization of human sleep with the moon cycle under field conditions, Science Advances, 2021, 7(5).

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