La peau et les muqueuses représentent notre première barrière de défense contre les agents étrangers. Mais lorsqu’un virus par exemple réussit à traverser la muqueuse nasale et à pénétrer dans les voies respiratoires, notre immunité innée prend immédiatement le relai. Elle fait intervenir différents types de cellules, dont des macrophages, qui enveloppent l’agent étranger pour mieux l’isoler et le détruire. Ce mode de défense se met en place en quelques heures, contre n’importe quel intrus, sans aucune spécificité. Chez l’enfant, cette immunité innée est présente dès la naissance.

Elle est doublée par une autre forme de défense appelée l’immunité adaptative ou acquise. Comme son nom l’indique, elle s’acquiert progressivement. Autrement dit, elle n’est pas fonctionnelle à la naissance. Elle fait intervenir des cellules immunitaires appelées lymphocytes, qui ont la particularité de produire des anticorps spécifiquement dirigés contre un agent pathogène donné. Cette fabrication d’anticorps nécessite un premier contact initial qui entraine une reconnaissance spécifique de l’intrus, un peu comme une prise d’empreinte, qui a la particularité de prendre du temps, de l’ordre de plusieurs jours. Mais une fois cette première rencontre établie, toute prochaine confrontation donnera lieu à une identification et à une destruction immédiate de l’intrus. On parle de mémoire immunitaire. La vaccination repose précisément sur ce principe.
Chez l’enfant, le développement de cette immunité adaptative se fait majoritairement durant les trois premières années de vie. Cette période de maturation immunitaire explique en partie pourquoi les jeunes enfants ont souvent des infections respiratoires ou digestives durant les 1000 premiers jours de leur vie.

Il existe une autre forme d’immunité qui implique le microbiote, ensemble de micro-organismes qui constituent notre flore intestinale. Il est composé de virus, de levures, et plus particulièrement de bactéries qui jouent un rôle majeur dans nos défenses contre les agents pathogènes. Les « bonnes » bactéries de notre microbiote agissent de nombreuses façons :
• Elles empêchent les mauvaises bactéries d’adhérer à la paroi intestinale, ce qui facilite leur destruction par les cellules immunitaires.
• Se nourrissant des mêmes substrats, elles peuvent priver les mauvaises bactéries de nourriture.
• En participant à la digestion, elles contribuent à apporter l’énergie aux cellules de la muqueuse intestinale nécessaires à leur croissance et leur renouvellement, ce qui renforce la perméabilité intestinale limitant l’entrée des pathogènes au niveau de l’intestin.
• Enfin, elles produisent des acides gras à chaîne courte à partir de la fermentation des fibres alimentaires. Ces petits acides gras, tels que le butyrate, ont un lien direct avec l’immunité en stimulant les lymphocytes T impliqués dans l’immunité adaptative.

À la naissance, l’intestin du nourrisson jusque-là indemne de toute bactérie se colonise avec le microbiote transmis par la mère lors de l’accouchement. Il se développe ensuite progressivement et mettra jusqu’à trois ans pour devenir mature. Plusieurs facteurs influencent son évolution, comme l’allaitement qui est une source de bonnes bactéries et la diversification alimentaire. En revanche, les antibiotiques sont bien connus pour appauvrir le microbiote et affecter les défenses immunitaires.

Les affections sont fréquentes chez les jeunes enfants. Fièvre, toux, mal de gorge, diarrhées, vomissements et mal au ventre sont autant de symptômes qui témoignent d’un système immunitaire en lutte contre des agents pathogènes.
Ces situations sont plus fréquentes avant l’âge de 3 ans, car leur immunité n’a pas encore atteint une maturité suffisante.
D’où l’intérêt des compléments alimentaires à base de vitamine D pour contribuer au maintien du bon fonctionnement de leur immunité. La gamme Immudia® de NHCO Nutrition s’adresse aux enfants, dont le système immunitaire immature leur confère une certaine fragilité face aux agressions extérieures.